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En 2025 : engageons-nous !

En 2025 : engageons-nous ! Chacun à son échelle peut soutenir l’association et se joindre à la campagne

Carine Choleau, directrice de l’AJD, revient sur les objectifs et enjeux de la campagne « Ensemble, repérons les signes du diabète de type 1 avant qu’il ne soit trop tard » lancée début octobre 2024 et sur l’urgence de la situation.

Le rôle de l’association

L’association l’Aide aux Jeunes Diabétiques regroupe, depuis sa création dans les années 50, les acteurs indispensables à l’accompagnement des personnes concernées par le diabète de type 1 « Aider, accompagner, soutenir sont les missions principales de notre association, qui regroupe les acteurs de la prise en charge du diabète de type 1 de l’enfant. À savoir : les enfants et les ados bien sûr, leurs parents, les adultes DT1, les aidants et les professionnels de santé. »

L’AJD intervient ainsi dans l’ensemble du parcours de soins de l’enfant et de sa famille : du diagnostic, au suivi et à l’accompagnement dans ce nouveau quotidien.

« Après le choc de l’annonce de cette maladie chronique, la prise en charge va permettre à l’enfant d’aller rapidement mieux d’un point de vue métabolique mais va induire également une charge mentale non négligeable, lourde pour les enfants et leurs parents. Un accompagnement, évidemment par les professionnels de santé dans les hôpitaux mais également par l’association au niveau du siège de l’AJD et des associations de famille actives au niveau locale permet d’avancer avec la maladie. »

Un objectif clair : sauver la vie des enfants

 L’AJD n’en est pas à sa première campagne de sensibilisation. En effet, en 2010-2011, l’association s’était engagée dans une campagne nationale sur les risques d’un diagnostic trop tardif du diabète de type 1 chez l’enfant. Force est de constater que si cette première campagne avait fait ses preuves il y a plus de 10 ans, une nouvelle piqûre de rappel s’impose, comme le souligne Carine Choleau. « Aujourd’hui, le taux de dégradation de l’état de santé des enfants qu’on appelle l’acidocétose est particulièrement élevé. Depuis 2009, nous disposons à l’AJD d’un Observatoire qui mesure le parcours avant d’arriver à la prise en charge du diabète de type 1. Il s’avère que les chiffres augmentent d’années en années et qu’il est absolument indispensable que chacun apprenne à repérer ces signes du diabète de type 1, à prendre en charge très rapidement ces enfants pour éviter des situations graves. »

Cette campagne vise à ainsi alerter le grand public sur les signes d’alerte du diabète de type 1, qui survient dans 95% des cas chez des familles où il n’y a pas d’antécédents, ainsi que sur l’urgence de ce diagnostic. « L’évolution du diabète de type 1 peut aller très vite, il ne faut pas attendre. À l’hôpital on prendra en charge votre enfant avec une mise sous insuline très rapide. En quelques heures on peut passer d’une situation d’un enfant avec des symptômes à un coma, une dégradation de l’état de santé. Il est donc important que l’hôpital prenne en charge votre enfant. »

Quand et comment faut-il réagir ?

Carine Choleau nous rappelle, une nouvelle fois, les trois signes qu’il faut connaître : « urines fréquentes et abondantes, soif intense, et éventuellement reprise du pipi au lit (l’énurésie), devant lesquels il faut réagir. ». Face à ces signes avant-coureurs, il ne faut pas attendre et se rendre directement chez son médecin généraliste ou en parler à son pharmacien.

« Une glycémie au bout du doigt, voire une bandelette urinaire à n’importe quel moment de la journée suffit à faire le diagnostic du diabète de type 1. » En cas d’impossibilité de prendre rendez-vous avec un médecin, il est nécessaire de demander une glycémie capillaire à son pharmacien ou se rendre directement aux urgences pédiatriques les plus proches, souligne également la directrice de l’association.

À qui s’adresse cette campagne ?

Parents, médecins généralistes, pharmaciens sont les premières cibles de cette campagne. En effet, ce sont ces acteurs qui peuvent repérer les symptômes de cette maladie et agir au plus tôt. « L’AJD lance une campagne à destination du grand public. Il faut rappeler que dans 95% des cas le diabète de type 1 arrive dans un contexte où il n’y a pas d’autre diabète de type 1 dans la famille. La campagne est également déclinée pour s’adresser aux professionnels de santé, dont les médecins généralistes mais aussi les acteurs de la santé scolaire, pour les alerter sur la prise en charge urgente que nécessite cette pathologie et permettre aux familles d’aller rapidement à l’hôpital sans passer par une prise de sang en laboratoire par exemple. Elle s’adresse également aux pharmaciens qui sont des soutiens pour les familles et qui peuvent également les orienter. »

Comment contribuer à cette campagne ?

L’information et la diffusion des messages de la campagne sont les principales clés qui permettront de toucher le plus de personnes possibles. « Notre moyen pour que le plus grand nombre soit informé c’est que chacun se mobilise pour diffuser largement en utilisant ses réseaux, ses canaux, ses contacts. »

Pour soutenir la campagne, y participer et/ou la relayer, vous pouvez retrouver tous les éléments sur ce site  : outils à télécharger et à diffuser sur les réseaux sociaux, sites internet, en affichant dans les salles d’attente… « Chacun à son échelle, parents d’enfants DT1, adultes DT1, professionnels de l’enfance, peut participer à améliorer la vie des enfants et de leurs familles. »