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2ème vague des baromètres auprès des médecins généralistes et des pharmaciens

Notre campagne « Ensemble, repérons les signes du diabète de type 1 avant qu’il ne soit trop tard », a été lancée le 1er octobre 2024.

Un premier baromètre B3santéPro sur la perception et les connaissances du diabète de type 1, auprès de 100 médecins généralistes et 100 titulaires d’officine de France, avait été réalisé en amont de la campagne en juin 2024[1]. Ce dernier avait ainsi mis en exergue les pratiques de ces professionnels de santé et permis de relever des connaissances à renforcer et à enrichir des médecins et pharmaciens au sujet du diabète de type 1.

Une deuxième vague de baromètres a été réalisée, à distance[2], pour évaluer les premiers effets de notre campagne.

 

Six mois après, qu’en est-il ?

DIAGNOSTIQUER LE DT1

Notre campagne semble avoir eu un impact positif sur les deux types de professionnels de santé interrogés

  • En effet, on peut observer une augmentation de 4 points chez les médecins généralistes et de 8 points chez les pharmaciens sur la pratique de la mesure de la glycémie à n’importe quel moment de la journée.
  • Ce second baromètre montre une évolution encore plus importante de la détection du DT1 par bandelette urinaire ou par une mesure de la glycosurie, avec 11 points de gagnés chez les médecins généralistes et 19 points chez les pharmaciens.
  • En revanche, ces résultats attirent notre attention sur la connaissance encore trop insuffisante des critères de glycémie permettant d’évoquer un diabète de type 1 (>200 mg/dl quel que soit le moment de la journée). Ce critère diagnostic doit être fortement renforcé chez les médecins généralistes (diminution de 8 points avec seulement 26% d’entre eux qui confirment ce critère). Les pharmaciens, quant à eux, progressent et atteignent 30%, soit une augmentation de 12 points.

Un impact de la campagne plus ou moins marqué en fonction du professionnel de santé

Si lors de la première vague, les médecins généralistes et titulaires d’officine semblaient avoir à peu près le même niveau d’information sur le diabète de type 1, cette deuxième vague montre une évolution hétérogène des connaissances entre les médecins généralistes et les pharmaciens.

  • En effet, 56 % des médecins généralistes affirment que le diagnostic du DT1 peut être réalisé sur une simple bandelette urinaire ou par une mesure de la glycosurie, contre 45 % des pharmaciens. Et 37 % des médecins généralistes considèrent qu’il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour réaliser une mesure de la glycémie contre 26 % des pharmaciens.
  • Cependant, concernant l’urgence de la prise en charge du diabète de type 1, les pharmaciens ont de meilleurs réflexes que les médecins généralistes. En effet, les titulaires d’officine sont 70 % contre 61 % des médecins, à déclarer orienter les parents vers les urgences devant les symptômes caractéristiques du DT1.

Des efforts à poursuivre

On observe, par ailleurs, une nette progression de la connaissance de l’existence du diabète de type 1 chez les enfants de moins de deux ans : plus 8 points chez les médecins généralistes et plus 6 points chez les pharmaciens. Cependant, il est nécessaire que cette information continue d’être largement diffusée : 80 % des médecins généralistes et 69 % des pharmaciens ont cette connaissance.

Des disparités de pratiques en fonction du genre

Cette deuxième vague a également permis de mettre en exergue des disparités de pratiques en fonction du genre des médecins généralistes. En effet, on observe:

  • Un réflexe plus marqué chez les médecins généralistes femmes (22 %) qu’hommes (16 %), quant à l’orientation vers les urgences pédiatriques devant l’évocation des symptômes.
  • L’orientation vers les urgences pédiatriques devant un diagnostic de DT1 : un conseil plus courant chez les femmes (76 %) que chez les hommes (46 %).

Les médecins généralistes femmes semblent donc plus réactives en orientant l’enfant vers une prise en charge spécialisée et rapide.

 

Pour découvrir l’infographie de ces résultats, cliquez ici.

[1] Baromètre B3TSI – Omnibus B3santePro pour l’AJD « Perception et connaissances des médecins généralistes du diabète de type 1 des enfants et adolescents de moins de 15 ans », vague 1, juin 2024, réalisée du 24 au 25 juin 2024, auprès de 100 médecins généralistes représentatifs en termes de genre, d’âge et de région.
Baromètre B3TSI – Omnibus B3santePro pour l’AJD « Perception et connaissances des pharmaciens du diabète de type 1 des enfants et adolescents de moins de 15 ans », vague 1, juin 2024, réalisée du 24 au 25 juin 2024, auprès de 100 titulaires d’officine représentatifs des officines françaises en termes de genre, d’âge du titulaire et de région d’implantation de l’officine.
[2] Baromètre B3TSI – Omnibus B3santePro pour l’AJD « Perception et connaissances des médecins généralistes du diabète de type 1 des enfants et adolescents de moins de 15 ans », vague 2, décembre 2024, réalisée du 16 au 18 décembre 2024, auprès de 100 médecins généralistes représentatifs en termes de genre, d’âge et de région.
Baromètre B3TSI – Omnibus B3santePro pour l’AJD « Perception et connaissances des pharmaciens du diabète de type 1 des enfants et adolescents de moins de 15 ans », vague 2, décembre 2024, réalisée du 16 au 18 décembre 2024, auprès de 100 titulaires d’officine représentatifs des officines françaises en termes de genre, d’âge du titulaire et de région d’implantation de l’officine.